Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de mes indispensables de l’hiver. Et oui ! L’hiver s’installe petit à petit à Paris. Et puis nous approchons de Noël, l’une de mes périodes préférées.
Pour moi, l’hiver rime avec cocooning, j’aime bien passer mes soirées emmitouflée dans un plaid avec un thé ou une infusion et regarder des séries, films et en chouchoutant mon corps abimé par le froid et la sécheresse de l’hiver.
Côté beauté, en hiver j’aime beaucoup faire des masques, m’étaler de la crème, faire des gommages, ca fait du bien, c’est relaxant et ca permet de penser à autre chose lorsqu’on a passé une dure journée de cours et dans le froid. En général, je me fais une petite soirée cocooning au moins une ou deux fois par semaine, tout dépend du temps que j’ai. Je prends une douche bieeeeen longguuuue et je me fais des masques, gommages, je lave mes cheveux, etc. Et ensuite, je m’hydrate la peau.
Voici les produits que j’aime bien utiliser:
Shampooing aux oeuf Dop
Après Shampoing pour cheveux châtains à bruns Le Petit Marseillais
Masque soin pour cheveux secs Le Petit Marseillais
Gel exfoliant matifiant Visibly Clear Neutrogena
Body Butter yourself Soap and Glory
Gommage corps Smoothie Breakfast Scrub Soap and Glory
Masque à l’argile rose Cattier
Côté mode, en hiver, j’aime bien porter des gros pulls, des gros manteaux qui tiennent bien chauds mais toujours avec une petite touche rock’n’roll, toujours du noir, du blanc, du gris, des couleurs neutres. Ma mère possède beaucoup de cardigans en laine qu’elle avait acheté lorsqu’elle était jeune avec de jolis boutons dorés. J’aime beaucoup lui piquer, une petite touche « bourgeoise » mélangée généralement avec une jupe ou un pantalon en cuir histoire de casser le côté « catho bourge du XVIème » haha.
Toque en fausse fourrure Zara: 29,95€
Paire de gants zippé en cuir Mango: 29,99€
Bottes en cuir Zara: 89,95€
Cardigan torsadé Mango: 29,99€
Écharpe en cachemire mélangé Uniqlo: 29,90€
Côté déco, un seul objet est vraiment important pour moi en hiver, c’est un plaid. En effet, il ne fait pas très chaud chez moi et j’aime bien m’emmitoufler dans un plaid pour avoir bien bien chaud et ne pas attraper froid.
Plaid à motif chevrons H&M Home: 29,99€
Plaid laine torsades Zara Home: 69,99€
Plaid fourrure effet aquatique Zara Home: 99,99€
Côté film et musique, ca ne change pas de d’habitude, j’aime toujours autant la musique des années 60-70 des yéyés au psychrock en passant par la folk et le rock. J’aime bien aussi écouter Etienne Daho en ce moment et son fameux album « la notte la notte » sorti en 1984, surtout « Week-end à Rome ». Cette chanson permet de m’évader un petit peu dans cette période pas forcément facile avec mon semestre de cours qui se termine (Beaucoup de dossiers et oraux), mes partiels qui approchent et mon boulot chez COS.
Pour les films, en ce moment j’aime bien regarder les films de la nouvelle vague comme Belle de Jour de Luis Buñuel, la Piscine de Jacques Deray. Pour continuer avec les films avec Romy Schneider, lorsqu’arrive l’hiver, c’est un rituel pour moi de regarder la série des film Sissi, je les regarde tous les ans pendant la période hivernale depuis que je suis toute petite, c’est mon petit péché mignon.
Aujourd’hui, je vous propose un petit article répertoriant les différentes expositions sur la mode qui ont lieu en ce moment ou auront lieu dans les prochains mois. De Anvers à Barcelone, de Londres à Paris, en passant par Calais et Bruxelles, une multitude d’expositions sont proposées, on adooooore ! Petit prétexte supplémentaire pour voyager dans les différentes villes où la mode est omniprésente !
Sensation à la Cité internationale de la Dentelle et de la Mode, à Calais:
« La Cité internationale de la dentelle et de la mode accueille la maison de couture On aura tout vu. Fidèle à la dentelle depuis leurs débuts en 1998, les créateurs jouent avec les codes de la mode en toute liberté. Broderie, peinture, soudure, sculpture, impression textile se juxtaposent, brouillant les frontières entre la mode, les arts plastiques et le costume de scène. Leur mode extravagante et festive repose sur la fabrication de sensations, véritable fil conducteur revendiqué par la maison. L’exposition s’articule en petits théâtres à découvrir selon un parcours interactif, rythmé de surprises sonores et olfactives. Modèles issus des collections, créations uniques pour le show-biz, objets revisités, c’est un univers éclectique, poétique et ludique qui vous attend ! »
Jusqu’au 31 décembre
Tarif: 5€ Tarif réduit: 2,50€
MoMu Now au Musée de la Mode, à Anvers:
Présentation des pièces maîtresses des créateurs de mode belge tels que Raf Simons, Maison Martin Margiela, Dries Van Noten ou encore Ann Demeulemeester acquises par le Musée de la Mode depuis 2009.
Jusqu’au 4 janvier 2015
Tarif: 8€ Tarif réduit: 3€
Glamour 30’s Fashion expo au Musée du Costume et de la Dentelle, à Bruxelles:
« Coincée entre le krach boursier de 1929 et le début de la seconde guerre mondiale, la mode des années 1930 est souvent méconnue.
Après les années folles et sa garçonne qui s’est permis toutes les extravagances, la femme revient à plus de discrétion dans un luxe non ostentatoire, en phase avec les années de crise. Elle retrouve ses formes mises en valeur par des coupes savantes, des tissus employés de biais s’ajustant au corps. Des sous-vêtements adaptés sculptent la silhouette qui est désormais élancée. Les cheveux rallongent, ondulent et la coiffure reprend du volume. Elle est complétée par le port d’un petit chapeau posé de manière asymétrique.
Le code vestimentaire féminin est extrêmement compliqué et sa complexité va croissant avec l’échelle sociale. La mondaine, riche et oisive, choisit ses tenues en fonction des moments de la journée et de ses occupations. La liste des toilettes est longue et il est parfois compliqué d’en dresser une typologie exacte?: robe d’intérieur, robe du matin, tailleur de jour ou de soir, robe de déjeuner, robe d’après-midi, robe de garden-party, robe de gala, de casino, de bal, de petit soir, de grand soir…
Quelle que soit leur condition, les femmes rêvent de s’habiller comme Marlène Dietrich, Greta Garbo ou Jean Harlow, ces stars du cinéma d’Hollywood, avec des robes à couper le souffle. Glamour et sophistication deviennent les maîtres mots de la décennie. »
Cette exposition vise à montrer comment les princesses, les mannequins, les Premières Dames, les PDG ou encore les politiciennes utilisent la mode pour définir et mettre en avant leur position et leur pouvoir.
Alexander McQueen, Savage Beauty au Victoria and Albert Museum, à Londres:
Hommage au célèbre créateur décédé en 2010, c’est la première grande rétrospective du travail du couturier en Europe, belle exposition en perspective !!!
Du 14 Mars au 19 Juillet 2015
Tarif: £17,60 Tarif étudiant: £9,00
Le Corps habillé, silhouettes et modes au Museu del Disseny, à Barcelone:
Première exposition du nouveau musée de Barcelone. Elle se penche sur les différentes modifications que le corps a subi suivant les différentes époques et les différentes modes.
A partir du 14 décembre et pour minimum 5 ans ! On a le temps haha !
Fashion Mix au Musée de l’histoire de l’immigration:
« Fashion Mix est une exposition en hommage au savoir-faire français que créateurs russes, arméniens, italiens, espagnols, japonais, belges… font rayonner à travers le monde. De Charles Frederick Worth à Azzedine Alaïa, de Fortuny à Issey Miyake et Yohji Yamamoto, d’Elsa Schiaparelli à Martin Margiela, ou encore Cristobal Balenciaga, Robert Piguet, Paco Rabanne ou Raf Simons… autant de stylistes et directeurs artistiques étrangers qui révolutionnent la mode française, enrichissent son histoire. »
Du 9 décembre 2014 au 31 mai 2015
Tarif: 6€
Déboutonnez la mode au Musée de la Mode et du Textile, à Paris:
« L’exposition « Déboutonnez la mode ! », est l’occasion de dévoiler une collection unique au monde de plus de 3000 boutons, datés du XVIIIe au XXe siècle, acquise en 2012 et ayant reçu le statut d’œuvre d’intérêt patrimonial majeur par la Commission consultative des Trésors Nationaux. Ces pièces, petites par leur taille, sont cependant de véritables objets d’art par la préciosité des matériaux et techniques qui entrent dans leur fabrication. Réalisées par des artisans issus de disciplines diverses : passementiers, brodeurs, orfèvres, verriers, céramistes ou paruriers, ces boutons cristallisent à eux seuls la mémoire et l’évolution des savoir-faire. Ils ont aussi suscité l’intérêt de nombreux artistes : peintres, sculpteurs ou célèbres créateurs de bijoux qui ont créé des modèles uniques destinés aux maisons de couture signant leurs créations. »
Du 12 Février au 19 Juillet 2015
Tarif: 11€ Tarif réduit: 8,50€
Jeanne Lanvin au Palais Galliera, à Paris:
« La première exposition parisienne consacrée à Jeanne Lanvin, fondatrice de la plus ancienne maison de haute couture célébrant cette année ses 125 ans, présente autour d’une scénographie réalisée en collaboration étroite avec Alber Elbaz, directeur artistique de Lanvin, l’exceptionnel fonds du Palais Galliera complété par des pièces majeures conservées par le Patrimoine Lanvin. »
De Mars à Août 2015
Tarif: 8€ Tarif réduit: 6€
Jean-Paul Gaultier: de la rue aux étoiles au Grand Palais, à Paris:
« Initiée par Nathalie Bondil, directrice et conservatrice en chef du Musée des beaux-arts de Montréal et sous le commissariat de Thierry-Maxime Loriot, conservateur au Musée des beaux-arts de Montréal, La planète mode de Jean Paul Gaultier dévoile des pièces inédites de haute couture et de prêt‐à‐porter créées entre 1970 et 2013. L’exposition bénéficie en outre du talent de nombreux artistes et experts de renom : la compagnie avant-gardiste théâtrale montréalaise UBU dirigée par Denis Marleau et Stéphanie Jasmin a animé les mannequins (Jolicoeur international) suivant un procédé technologique novateur ; pour la première fois dans une exposition, Odile Gilbert (Atelier 68) a inventé spécialement pour chaque mannequin des créations en cheveux ; des tirages inédits d’artistes et photographes de mode complètent cette présentation parisienne.
Cette exposition multimédia rassemble également croquis, archives, costumes de scène, extraits de films, de défilés, de concerts, de vidéoclips, de spectacles de danse, et même d’émissions télévisées. »
Pour avoir vu cette exposition à Londres, au Barbican Centre, c’est une des plus belles expositions modes que je n’ai jamais vu. On se sent transporter dans le monde du couturier, on y retrouve ses oeuvres les plus extraordinaires telles que les vêtements punk, la marinière ou le célèbre corset de Madonna. On y court, court, court !!!! Et j’y retourne dès qu’elle ouvre à Paris !
Du 1er Avril au 3 août 2015
Tarif: Pas encore publié
On court voir ces expositions afin d’enrichir sa culture mode ! 2015 sera l’année des grandes expos modes !!!!
Avec la sortie récente du livre » How to be parisian wherever you are ? » de Caroline de Maigret, Anne Berest, Audrey Diwan et Sophie Mas, j’avais envie d’écrire un article sur la parisienne, son histoire, son style et les emblématiques parisiennes !
La parisienne est une femme sexy, provocante mais elle n’est jamais dans le « too much ». Elle sait mélanger la simplicité et la sophistication. Elle ne suit jamais les tendances mais elle sait les manipuler. Elle s’habille simplement mais la mode c’est son dada !
Le mythe de la parisienne apparaît pour la première fois à la fin du XVIIIème début XIXème avec la fin de la Révolution Française. La première grande parisienne fut Joséphine de Beauharnais qui représente parfaitement le style des « Merveilleuses » et des « Incroyables ». Elle représente la légèreté, l’élégance et l’envie de liberté avec la terreur de la Révolution.
Les femmes se libèrent pour la première fois du corset et portent de simples robes en mousseline transparente qui laissent transparaître leurs formes.
Joséphine de Beauharnais
A la fin du XIXème, le mythe de la parisienne appartient aux demi-mondaines, ces femmes qui se font entretenir par de riches hommes. Les grandes « horizontales » les plus connues sont Valtesse de la Bigne, Liane de Pougy, La Castiglione ou encore Emilienne d’Alençon. Elles ont beaucoup inspiré les artistes tels que Emile Zola dans « Nana », Alexandre Dumas Fils dans « la Dame aux camélias » ou encore Manet. Ces femmes représentaient la vie de plaisir, l’oisiveté mais elles avaient de magnifiques toilettes, de belles parures de bijoux, elles étaient les « Reines de Paris ».
J’ai découvert leur existence grâce à Louise Ebel qui tient le blog Miss Pandora. Louise a écrit beaucoup d’articles à propos de ces femmes, ce qui m’a permis de m’informer à ce sujet.
Liane de Pougy
Emilienne d’Alençon
Vient ensuite une nouvelle petite parisienne qui débarque après la Grande Guerre, en 1921, Kiki de Montparnasse. Elle fut d’abord la muse et amante de Man Ray mais elle fut également connue comme actrice, chanteuse et danseuse de cabaret. Elle représente le Paris décadent et libéré des années folles, rêvant d’oublier les horreurs de la guerre. On la reconnaît facilement avec ses cheveux noirs jay et sa coupe à la garçonne. Elle fut surnommée « la Reine de Montparnasse »
Kiki de Montparnasse
Après l’atrocité de la deuxième guerre mondiale et le débarquement de la culture américaine en France, c’est l’émergence du quartier Saint Germain des Près. Les jeunes vont dans les caves pour écouter de la musique américaine et danser, on croise attabler au Café de Flore ou aux Deux Magots, l’un des couples littéraires les plus emblématiques, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Simone de Beauvoir représente à la fois l’élégance, l’intelligence et la femme émancipée (elle n’a jamais été mariée à Sartre) étant donné qu’elle a écrit « Le deuxième Sexe ». Elle a une allure folle avec ses cheveux enturbannés !
Le célèbre café de Flore par Doisneau
Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre
Dans les années 60, la jeunesse se révolte, nous voilà en mai 68 ! De nouvelles égéries parisiennes apparaissent, elles sont jeunes, elles ont 20 ans, elles sont fraîches, belles et révolutionnent de part leur style.
Tout d’abord, une jeune anglaise fait son apparition, elle a les cheveux longs chataîns, un simple t-shirt shirt blanc, un jean et un petit panier en osier dans la main mais elle a un chic fou ! Cette jeune personne sort à ce moment là avec un homme de 20 ans son aîné, il est son pygmalion, il s’appelle Serge Gainsbourg et elle se prénomme Jane Birkin !
Jane Birkin
Une autre jeune femme est chanteuse, elle plaît aux plus grands tels que Mick Jagger ou en encore Bob Dylan mais elle passera sa vie avec un français s’appellant Jacques Dutronc. Elegante, elle porte à merveille les robes Paco Rabanne ou encore le trench avec une casquette marin. Cette jeune femme est Françoise Hardy.
Françoise Hardy
Enfin la dernière jeune femme représentant la décennie 60-70 est Catherine Deneuve avec son petit air bourgeois, sa robe à col claudine Yves Saint Laurent et ses beaux cheveux blonds.
Catherine Deneuve
Je ne pouvais pas écrire un article sur le mythe de la parisienne sans parler de la grande Inès de la Fressange. Sa simplicité dans le vêtement mais une grâce magique dans sa démarche élancée avec ses chaussures Roger Vivier aux pieds. Preuve qu’elle est la représentation parfaite de la parisienne, elle a écrit en 2010 un livre intitulé « La Parisienne ».
Inès de la Fressange
Enfin depuis quelques années est apparue une nouvelle « égérie » du mythe de la parisienne, Caroline de Maigret. Ancienne mannequin, elle a su imposer son style » je m’en fous » qui donne l’impression qu’elle ne s’est pas coiffée avant de sortir et qu’elle a piochée des vêtements au hasard dans sa garde robe mais elle a un charme de dingue !
Caroline de Maigret
Certains diront que le mythe de la parisienne a disparu du fait de la multitude de styles qui existent aujourd’hui a Paris. Certains disent que l’on ne rencontre plus de femmes comme cela dans la rue aujourd’hui mais pourtant si. Pour m’être promenée beaucoup au fil des rues dans Paris, j’en ai beaucoup croisées. La parisienne n’est pas forcément française, elle a une attitude, un style, une démarche, une façon de parler, … propre à elle. On connaît quelques femmes non françaises qui ont été « parisiennes » comme Audrey Hepburn, Loulou de la Falaise ou encore Natalia Vodianova. Dans les marques de prêt-à-porter, la parisienne est aujourd’hui incarnée par Saint Laurent, Isabel Marant, Céline ou encore le jeune Jacquemus.
A écouter:
Edit:
Article publié sur ELLE: Interview de Betty Catroux, muse et amie de Yves Saint Laurent sur Loulou de la Falaise:
Ce mercredi 24 septembre, je suis allée voir Saint Laurent de Bertrand Bonello avec Gaspard Ulliel, Léa Seydoux, Jérémy Renier et Aymeline Valade. J’ai eu la chance d’assister à une séance avec la présence de Bertrand Bonello et Gaspard Ulliel.
J’attendais beaucoup de ce film là. En effet, j’avais déjà vu celui avec Pierre Niney mais j’avais été très déçue car je trouve que Jalil Lespert avait trop mis en avant la relation entre Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, on ne voyait pas assez la personnalité assez complexe du couturier.
Dans le film de Bonello qui n’est pas un film biographique mais une fiction inspirée de faits réels, celui-ci se déroule pendant une courte période, 1967-1976. Le réalisateur aborde six thèmes principaux: la folie, la mode, le style, l’amour, la fête et le défilé (Ballets russes en 1976).
Défilé Ballets Russes en 1976
On découvre un Yves Saint Laurent déjà grand couturier. Bertrand Bonello nous peint un portrait réaliste du styliste et nous dévoile un côté sombre que l’on ne connaissait pas forcément comme son addiction aux médicaments, sa solitude, sa folie à la fois créative et destructrice. Les personnages masculins de Yves Saint Laurent et Jacques de Bascher de Beaumarchais sont les plus mis en avant, Bertrand Bonello a cherché à montrer cette relation à la fois fusionnelle et destructrice pour Saint Laurent.
Jacques de Bascher de Beaumarchais (Louis Garrel) et Yves Saint Laurent (Gaspard Ulliel)
Gaspard Ulliel incarne extrêmement bien le couturier, il a dû étudier sa gestuelle et sa voix si particulières. Lors de l’entretien que nous avons eu avant la projection du film, il disait qu’au départ il avait eu beaucoup de mal à trouver la voix de Saint Laurent mais qu’à un moment donné, il a eu un déclic et celle-ci lui est venue toute seule. Dans ce film, l’acteur est méconnaissable mais ce rôle lui va si bien. Il disait aussi que selon lui, c’était la plus belle opportunité qu’il n’ait jamais eu dans sa carrière et que c’était probablement le plus grand rôle, le rôle de sa vie.
Bertrand Bonello nous peint une des périodes les plus libres, la liberté sexuelle, la libération de la femme et des moeurs. C’est la France de Brigitte Bardot, le temps du Palace et de chez Régine et la révolte de mai 68.
Loulou de la Falaise (Léa Seydoux) et Yves Saint Laurent (Gaspard Ulliel)
Enfin, Ce film n’ayant pas eu l’accord de Pierre Bergé pour avoir accès à toutes les archives, aux collections de Yves Saint Laurent, tout a dû être dessiné et créé, les costumes sont incroyables et très réalistes comme lors de la scène du défilé « Ballets Russes » en 1976.
Le film a été nominé pour représenter la France aux Oscars, espérons que cet incroyable film sera récompensé pour son travail.
Début septembre, je me suis envolée pour 4jours à Milan. J’étais déjà allée en Italie auparavant mais jamais à Milan. J’étais invitée chez une de mes amies italiennes. De ce fait, elle m’avait préparé un petit programme et des quelques idées de resto afin que je ne me fasse pas arnaquer dans les restaurants touristiques du quartier de Duomo.
Je vais donc vous présenter ce qu’il y a à visiter, les bons restaurants, quelques bars à vins et quelques boutiques où faire du shopping.
A VISITER:
– Quartiere de Duomo:
* Galleria Vittorio Emanuele II:
Elle a été construite au XIXème. Elle est un des monuments les plus importants de Milan de part sa grandeur et sa magnificence. Elle abrite des boutiques de luxes telles que Louis Vuitton, Borsalino, Tod’s mais aussi la plus ancienne boutique Prada ouverte en 1913. Elle constitue un passage entre il Duomo et il Teatro della Scala. C’est un des lieux les plus touristiques de Milan.
* Duomo:
C’est la cathédrale qui trône en plein milieu de la piazza del duomo. Elle représente le centre de Milan. Pour y entrer, il faut être habiller sobrement, ne pas porter de short, débardeur, mini-jupe ou bermuda. La sécurité de la cathédrale sont très stricts sur cela. En entrant, on se retrouve dans une cathédrale majestueuse et très belle. Le seul hic, elle est en arrêt en rénovation.
* Luini
Luini est la boulangerie la plus célèbre et la plus vieille de Milan, on y mange les meilleurs panzerotti. C’est un chausson rempli de mozzarella avec de la tomate ou du jambon est qui est ensuite frit. C’est vraiment délicieux. Le seul soucis est que l’on doit faire beaucoup de queue pour pouvoir en manger mais cela vaut vraiment le coup !
Adresse: Via Santa Radegonda, 16
* Via Montenapoleone:
C’est un peu l’avenue Montaigne de Milan. On y trouve toutes les marques de luxe italiennes, françaises,… C’est une jolie rue qui permet de flâner et rêver un peu à de belles choses.
Boutiques:
* Excelsior:
Mélange entre concept store et grand magasin, Excelsior se trouve derrière la piazza del Duomo, caché une petite ruelle. En entrant, on a l’impression d’être transporté, le design de la boutique est magnifique. On trouve au sous-sol un restaurant et au deuxième sous-sol un supermarché haut de gamme. Au rez-de-chaussée se trouve la partie parfumerie, cosmétique ainsi que la partie gadget. Au premier étage, on accède au prêt-à-porter masculin alors que les deuxième et troisième étages sont réservés à la femme et à l’accessoire. On y trouve les grandes marques de luxe mais aussi des petites marques de créateurs italiens comme MSGM.
Adresse: Galleria del Corso, 4
-Quartier de Ticinese:
Ce quartier de Ticinese est le quartier jeune et bobo de Milan. On y trouve pleins de petits bars, restaurants pas trop chers et branchés ainsi que pleins de boutiques vintages. J’ai beaucoup aimé ce quartier, surtout le soir, où tous les jeunes se retrouvent sur la place de l’église San Lorenzo.
Restaurant:
La Drogheria Milanese:
Nouveau restaurant milanais branché, ils vendent tout ce que vous pouvez trouver sur votre table. La carte est incroyable, les plats sont super bons. J’avais pris une galette de pomme de terre avec du fromage en guise d’apéritif et des pates carbonara en plat principal. Avec mes amis, nous avions aussi pris une bouteille de vin rouge, très bon, fort comme je les aime. Au final pour tout cela, j’en avais eu pour 25euros, ce qui n’est pas excessif
Adresse: Via Conca del Naviglio 7
– Quartier de Brera:
Le quartier de Brera est le quartier artistique de Milan, une sorte de petit « Montmartre ». Ce sont de petites rues étroites et piétonnes, des petits restaurants avec des terrasses ainsi que des galeries d’arts.
Restaurant:
Obikà Mozzarella Bar:
Restaurant branché de Brera, on y mange de la cuisine italienne simple mais avec de bons produits frais et surtout des plats à base de différentes mozzarella. Pas très cher: 18,50euros pour un plat, un café américain et une bouteille d’eau minérale.
Adresse: Via Mercato, 28
Autres boutiques:
* Corso Como, 10:
Concept store situé dans une cour, 10 Corso Como a été créé par Carla Sozzani, la soeur de l’actuelle rédactrice en chef de Vogue Italie, France Sozzani. On trouve dans ce concept store, un magasin de prêt-à-porter, une galerie de photo, une librairie et un café dans une cour magnifique.
* Eataly:
Concept store mi-épicerie mi restaurant haut de gamme au sein du quartier de Garibaldi, on y trouve de très bons produits italiens tels que des pâtes Garofalo, du guanciale ( utilisé pour faire les pâtes à la carbonara et et à l’amatriciana). Bonne nouvelle, ils vont bientôt en ouvrir un à Paris, à côté du BHV.
Adresse: Piazza XXV Aprile, 10
* Autres restaurants:
Pizza Am:
Meilleure pizzeria où je suis allée. En effet, le pizzaïolo a été élu plusieurs fois meilleur pizzaïolo du monde. Les pizza sont fraîches et très simples (Tomates, mozza, basilic), l’accueil est vraiment chaleureux, ils offrent un verre de Prosecco et une part de pizza en arrivant et pour vous faire patienter. L’attente est un petit problème dans ce restaurant car il est tout petit mais il y a beaucoup d’affluence donc vous pouvez parfois attendre 40min, mais ca vaut vraiment le coup d’attendre. A la fin du diner, le serveur vous offre un verre de limancello en guise de digestif. Et le prix est vraiment raisonnable, 12 euros pour une pizza et une boisson.
* Bars à vin:
Garçonne:
Petit bar très sympathique au moment de l’apéritif, le propriétaire de ce bar est sommelier, il propose donc de très bons vins. Quand il vient vous servir, il vous donne l’explication du vin, comment a-t-il été récolté, comme est-il fait, … Avec un bon verre de vin, il vous sert aussi une assiette avec pleins de bonnes choses à grignoter. Lorsque j’y ai été, j’avais pris un très bon vin rouge appelé Amarone qui venait de la région de Venise.
Adresse: Piazza otto novembre 3
Bibendum:
Petit bar sympathique avec une petite terrasse, il est très chaleureux et ne paye pas de mine quand on arrive. Au final, le serveur est très sympathique et nous explique la provenance des vins et leur goût. Lorsque j’y ai été, j’avais pris un pinot noir.
Aujourd’hui, je me suis rendue à l’exposition sur les inspirations de Dries Van Noten au musée des Arts Décoratifs. Cette exposition a lieu jusqu’au 2 Novembre.
On y découvre à la fois des collections féminines et masculines du créateur mais aussi toutes les choses qui ont pu l’inspirer pour ses différentes collections: photos, vêtements, peintures, films, … On se retrouve alors plonger dans l’univers de créateur qui s’inspire à la fois de Picasso, Vasarely mais aussi Visconti.
On se promène au milieu de créateurs intemporels tels que Dior, Chanel ou Elsa Schiaparelli mais aussi des créations du XIXème siècle comme Worst et du début du XXème comme Paul Poiray ou Madame Grès.
L’exposition est divisée en différentes thématiques telles que Graphic, Bollywood, Power Flower ou Gold. On se retrouve vraiment transporter dans un univers, on a l’impression de se retrouver dans la tête de Dries Van Noten lors de son processus de création d’une collection.
Pour finir, on découvre les dernières collections créées par Dries Van Noten, celle du Printemps Eté 2014.
« Le point de départ d’une collection peut être très littéral ou bien abstrait: une peinture, une couleur, une pensée, un geste, une odeur, une fleur, tout simplement. Ce qui importe, c’est tout le cheminement qui se poursuit à partir de ce premier éclair d’inspiration jusqu’à l’objectif final, la collection »
Dries Van Noten
» J’aime mon métier, c’est cet amour de la mode que je souhaite transmettre. C’est une activité extraordinaire, extrêmement riche parce que l’on peut se nourrir sur le plan créatif auprès de multiples sources d’inspiration, exactement comme un colibri se nourrit d’une multitude de fleurs »